• cartes occidentales

Aux Archives d’Outremer d’Aix-en-Provence, on a pu consulter les archives papier et les cartes et plans et acquérir la version numérisée de 42 documents, datés de l’époque de la colonisation française, de 1876 à 1952. Ces documents sont actuellement préparés pour le géo-référencement, mais non encore traités.

A l’Institut Géographique National (IGN), de très nombreux documents graphiques ont pu été sélectionnés, et les cartes d’état-major (au 1 :100.000 et au 1 :25.000) acquises. Le calage des cartes est extrêmement long, car il faut traiter les documents un par un. Actuellement, toutes les cartes au 1 :25.000 sont géo-référencées et consultables sur mapwarper (un outil mis en ligne par l’Université de New York).

• cartes asiatiques

La consultation de cartes chinoises ou sino-vietnamiennes a permis de conclure que leur exploitation est extrêmement difficile, car ces cartes ne sont pas géographiques, mais militaires et politiques. Elles représentent des espaces sociaux, sans ancrage réel dans la topographie. De plus, elles sont généralement présentées à une grande échelle qui rend l’étude locale impossible. Cependant, quelques exemples de cartes sont actuellement collectés, tels, par exemple, le Portulan de 1477, publié par Gustave Dumoutier, Etude sur un Portulan annamite du XVe siècle , Comité des travaux historiques et scientifiques (France). Bulletin de la Section de géographie. 1896: 141-204, ou la Géographie descriptive de l’empereur Dong Khanh, fin du 19^ème siècle. Les cartes sino-vietnamiennes ne sont pas encore intégrées dans le corpus, car elles comportent beaucoup d’explications écrites qui doivent préalablement être traduites. L’utilisation des cartes asiatiques pose le problème de la traduction des nombreux textes descriptifs, écrits en sino-viêt et inclus directement sur chaque carte.

• photos aériennes

L’IGN conserve un fonds complet de photos aériennes sur la région, dont le projet PACHA a fait l’acquisition, car ils présentent une vue unique du terrain au milieu du 20^ème siècle. Les vues aériennes au 1 :40.000 sont en cours de géo-référencement. Elles permettront d’obtenir une vue totalement réaliste du terrain en 1952-1953 et de visualiser les implantations des sites cams.